Une ombre s'avançait dans la lumière. A moins que c'était la lumière qui reculait face à l'ombre. Une forme féminine avançait dans la masse de pauvreté et de tristesse s'ouvrant devant ses yeux. Elle ne tourna pas la tête lorsqu'un mendiant lui demanda de l'argent. Elle ne releva pas le geste grossier d'un homme à qui elle n'avait accordé aucune importance. Elle se contentait d'avancer droit devant elle pour soudain se ramasser et bondir. S'accrochant à une enseigne de bois branlante, elle donna un mouvement à son corps qui dans une pirouette totalement calculée, atterrit sur un toit sale.
Clignant les yeux face à la lumière du soleil couchant, Evänesca s'assit contre une vieille cheminée de pierres noircies par la suie. Le temps semblait s'être arrêté. Elle n'eut aucun mouvement quand elle perçut un mouvement derrière elle. Imperceptible certes mais pas assez pour elle. Faisant semblant de s'étirer, elle dégagea légèrement le bout de ses doigts du tissus qui les recouvraient. Attendant que l'assassin s'approche pour tenter de faire son travail, elle écoutait le bruit qu'il produisait en marchant sur les tuiles craquantes du toit.
Lorsqu'elle le sentit sur le point de lancer un poignard, elle bondit, se rendant alors inaccessible pour le poignard. Elle toucha le sol avec grâce juste derrière son adversaire qui semblait être pris au dépourvu. Elle pivota et une lame apparut entre ses doigts pour frôler la gorge du jeune homme qui ne dû sa survie qu'à un sursaut. Elle le poussa violemment et il tomba sur le toit avec un fracas proportionnel aux dégats. Elle s'assit sur le ventre de l'assassin devenu proie et posa sa lame contre la gorge blanche qui s'immobilisa aussitôt. Elle demanda sereinement :
"Qui t'envoies ?"
Le garçon ne répondit pas mais ouvrit la bouche pour former des mots avec ses lèvres. Elle soupira et égorgea proprement l'idiot qui l'avait dérangée. Il eut un sursaut et s'immobilisa dans une posture morbide. Avec un sourire, Evänesca se releva et se dit à elle même :
"Ils engagents des mômes muets maintenant... Je crois que je vais aller les tuer moi-même."
Elle descendit dans la ruelle pour continuer sa promenade laissant derrière elle un cadavre sanguinolant à souhait. Juste bon pour les pilleurs et les oiseaux mangeurs de chaire humaine.
Clignant les yeux face à la lumière du soleil couchant, Evänesca s'assit contre une vieille cheminée de pierres noircies par la suie. Le temps semblait s'être arrêté. Elle n'eut aucun mouvement quand elle perçut un mouvement derrière elle. Imperceptible certes mais pas assez pour elle. Faisant semblant de s'étirer, elle dégagea légèrement le bout de ses doigts du tissus qui les recouvraient. Attendant que l'assassin s'approche pour tenter de faire son travail, elle écoutait le bruit qu'il produisait en marchant sur les tuiles craquantes du toit.
Lorsqu'elle le sentit sur le point de lancer un poignard, elle bondit, se rendant alors inaccessible pour le poignard. Elle toucha le sol avec grâce juste derrière son adversaire qui semblait être pris au dépourvu. Elle pivota et une lame apparut entre ses doigts pour frôler la gorge du jeune homme qui ne dû sa survie qu'à un sursaut. Elle le poussa violemment et il tomba sur le toit avec un fracas proportionnel aux dégats. Elle s'assit sur le ventre de l'assassin devenu proie et posa sa lame contre la gorge blanche qui s'immobilisa aussitôt. Elle demanda sereinement :
"Qui t'envoies ?"
Le garçon ne répondit pas mais ouvrit la bouche pour former des mots avec ses lèvres. Elle soupira et égorgea proprement l'idiot qui l'avait dérangée. Il eut un sursaut et s'immobilisa dans une posture morbide. Avec un sourire, Evänesca se releva et se dit à elle même :
"Ils engagents des mômes muets maintenant... Je crois que je vais aller les tuer moi-même."
Elle descendit dans la ruelle pour continuer sa promenade laissant derrière elle un cadavre sanguinolant à souhait. Juste bon pour les pilleurs et les oiseaux mangeurs de chaire humaine.